Devenir traffic manager

Fiche métier, formation et salaire
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L’avènement de l’ère numérique s’est accompagné d’une vague de nouveaux métiers, dont celui de traffic manager. Encore méconnue du grand public, cette profession soulève de nombreuses questions auprès des jeunes diplômés comme des professionnels. Si comme beaucoup, vous cherchez à en apprendre davantage sur ce métier, vous êtes au bon endroit. Définition, rôle, compétences, formations, salaire et possibilités d’évolution… Découvrez tout ce qui est bon à savoir à travers cette fiche… 

Présentation du métier de traffic manager

Le métier de traffic Manager occupe une place centrale dans le domaine du marketing numérique. Il englobe la gestion et l’optimisation du trafic vers un site web, une application ou une plateforme numérique quelconque.Cela inclut la planification, la mise en œuvre et la surveillance des campagnes de publicité numérique.

Les professionnels de ce métier ont pour objectif de générer un trafic de qualité, d’accroître la visibilité en ligne d’une organisation et de maximiser les taux de conversion. Pour cela, ils font appel à leur connaissance pointue en marketing digital et à des outils dédiés.

Principales missions et responsabilités

Exerçant un rôle stratégique, le traffic manager doit non seulement être un spécialiste en marketing digital, mais aussi en gestion de projet. À la tête de son équipe de spécialistes, il :

  • Assure la planification et la gestion des ressources humaines, matérielles et financières pour le bon déroulement de projets.
  • Coordonne les activités de chaque expert impliqué dans le projet (rédacteur, designer, développeur, etc.) pour garantir des résultats optimaux.
  • Gère les priorités en évaluant l’urgence des tâches de sorte à affecter les ressources en conséquence et garantir que les projets cruciaux soient traités en premier plan.
  • Exerce une surveillance constante des échéances et communique les retards éventuels aux parties prenantes, tout en développant des solutions pour respecter les deadlines.
  • Met en place et assure la maintenance des systèmes de gestion de projet et d’organisation à l’aide de logiciels spécialisés. Cela lui permet de garantir l’efficacité du processus.
  • Joue le rôle d’interface auprès de tous les intervenants du projet pour garantir la bonne compréhension des objectifs.
  • Élabore des rapports sur les performances grâce à des données et métriques obtenues lors d’analyses régulières.

traffic manager

Compétences requises

Pour briller dans un rôle de traffic manager, il est indispensable de conjuguer plusieurs compétences techniques et qualités personnelles.

Chargé de piloter des projets relatifs au marketing et à la publicité, cet expert doit, avant tout, connaître ces disciplines sur le bout des doigts. Il doit aussi posséder des compétences solides en gestion de projet pour pouvoir planifier les opérations et effectuer un suivi de leur avancement, tout en veillant au respect des délais et des budgets. Cela inclut des aptitudes à analyser et à interpréter les données, à maîtriser des outils de gestion de projet, à travailler en équipe et surtout, à gérer le stress. Bien entendu, il doit faire preuve d’un bon sens de la communication pour assurer pleinement et efficacement son rôle d’interface auprès de toutes les parties prenantes. Ajouter à cela une capacité à s’adapter à diverses situations et à résoudre les éventuels conflits.

En outre, il doit témoigner d’un sens de la créativité accru de manière à proposer des solutions ingénieuses et à comprendre les aspects créatifs de chaque projet.

Pour terminer, un bon traffic manager doit nécessairement avoir une excellente maîtrise des médias sociaux.

Formation et qualifications

À l’instar des nombreux autres métiers du web, celui de traffic manager ne dispose pas d’une formation spécifique. À l’heure où l’on parle, la majeure partie des traffic managers sont issues d’un cursus universitaire dans le domaine de la communication, du marketing, du commerce et de l’informatique. Toutefois, il n’est pas rare de retrouver des autodidactes ou des professionnels reconvertis occupant cette fonction.

Types de formations pour accéder au métier

Bien qu’aucune formation particulière ne soit dédiée à l’exercice du métier de traffic manager, il existe différents parcours permettant d’acquérir les connaissances essentielles à son exercice. Même si les entreprises privilégient les profils avec un diplôme d’études supérieures dans des domaines comme le marketing, l’e-commerce, la communication et l’informatique, il est tout à fait possible de devenir traffic manager via d’autres voies de formation. Dans une ère de plus en plus connectée, les autodidactes qui souhaitent intégrer ce milieu peuvent très facilement trouver des cours en ligne, consommer des contenus pertinents ou encore obtenir des certifications. Bien sûr, il est également envisageable de suivre ces méthodes d’apprentissages pour

Diplômes recommandés ou requis

À ce jour, il n’existe pas encore de diplômes spécifiques au métier de traffic manager. Cependant, divers parcours peuvent fournir les connaissances fondamentales pour l’exercer. Une expérience dans des postes de spécialiste SEO ou de webmaster peut être un grand plus lors des recrutements. Voici quelques exemples de cursus notables, allant du Bac + 2 au Bac + 5 :

Niveau Bac+2 :

  • BTS MOC (management Commercial Opérationnel)
  • DUT Informatique.

Niveau Bac+3 :

  • Licence professionnelle Métiers du marketing opérationnel
  • Licence professionnelle E-commerce et marketing numérique,
  • Licence professionnelle Commerce et distribution.

Niveau Bac+5 :

  • Master professionnel Marketing et Data Analytics
  • Master en sciences de l’information et de la communication, spécialisation : webmarketing
  • Diplôme d’écoles de commerce.

Certifications ou formations continues pertinentes

Les avancées technologiques de ces dernières années ont donné lieu à de nouvelles méthodes d’apprentissage particulièrement pratiques. Celles-ci permettent non seulement d’acquérir des connaissances indispensables à l’exercice d’un métier, mais aussi de monter en compétence ou faciliter des démarches comme la reconversion professionnelle.

Parmi les plus prisées, nous retrouvons les certifications Google Ads, Facebook Blueprint, et HubSport Inbound Marketing, ainsi que les formations Google Analytics, en SEO et en gestion de campagnes publicitaires. Il est également possible d’obtenir un diplôme de MBA ou de Master en Marketing digital en formation continue.

Salaire moyen

La rémunération d’un traffic manager varie généralement selon son niveau d’expérience. Du début de sa carrière jusqu’à la fin de sa deuxième année, ce professionnel peut percevoir entre 2 500 et 3 500 € brut mensuel. Ce revenu augmente progressivement et peut s’articuler autour de 3 750 € brut par mois au bout de 2 à 5 ans d’expérience. Une fois la 5ᵉ année passée, il peut prétendre à un salaire relativement confortable qui peut s’élever à 5 417 € brut.

Notez que ces chiffres peuvent aussi évoluer selon d’autres facteurs comme la taille de l’entreprise, le statut du traffic manager, l’envergure du projet et sa situation géographique.

Évolution possible dans le métier de traffic manager

Évoluant dans un domaine vaste comme le marketing digital, le traffic manager ne manque pas de possibilités d’avancement professionnel. Dépendamment de l’entreprise qui l’emploie, il peut progresser vers une fonction avec davantage de responsabilités comme celui de directeur trafficking, chef de projet sénior, responsable marketing digital ou encore directeur des opérations. Il peut aussi faire le choix de se spécialiser dans un domaine spécifique comme le marketing numérique, la publicité ou encore les relations publiques.

Cependant, dans la plupart des cas, les traffic managers expérimentés choisissent de travailler à leur compte en créant leur propre entreprise ou en devenant consultant en gestion de projet. Évidemment, ceux qui sont dotés d’un bon sens pédagogique ou sont passionnés par le partage de connaissance peuvent tout à fait opter pour l’univers de l’enseignement et de la formation.

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