En ce début d’année 2025, le paysage des navigateurs web continue d’être largement dominé par Google Chrome, tant en France qu’à l’échelle mondiale.
Cette analyse détaillée met en lumière les dynamiques actuelles du marché et les préférences des utilisateurs dans un écosystème numérique en constante évolution.
Sommaire
- Classement des navigateurs web en France
- Classement des navigateurs web dans le monde
- La suprématie incontestée de Chrome
- Safari : une force tranquille en seconde position
- La bataille des challengers : Edge et Firefox
- Les acteurs de niche : Samsung Internet et Opera
- Les implications pour l’avenir du web
- En résumé
- Chrome domine largement le marché français avec 67,9 % des parts de marché.
- Safari arrive en deuxième position avec 15,01 % des parts de marché.
- Edge se classe troisième avec 5,51 % des parts de marché.
- Firefox suit de près avec 5,47 % des parts de marché.
- Samsung Internet et Opera ont des parts de marché plus modestes, avec respectivement 2,4 % et 1,75 %.
- Chrome est également le navigateur le plus utilisé au niveau mondial, avec 67,08 % des parts de marché.
- Safari occupe la deuxième place avec 17,95 % des parts de marché.
- Edge arrive en troisième position avec 5,2 % des parts de marché.
- Firefox a une part de marché de 2,54 %.
- Samsung Internet et Opera détiennent respectivement 2,24 % et 2,11 % des parts de marché.
Source des données : https://gs.statcounter.com/browser-market-share/
La suprématie incontestée de Chrome
Google Chrome conserve sa position de leader incontesté avec une part de marché remarquablement similaire en France (67,9%) et dans le monde (67,08%). Cette domination s’explique par plusieurs facteurs clés : son intégration profonde avec l’écosystème Google, ses performances optimisées, et sa compatibilité quasi universelle avec les standards du web moderne. Cette cohérence entre les chiffres français et mondiaux suggère une homogénéisation des pratiques numériques à l’échelle globale.
Safari : une force tranquille en seconde position
Le navigateur d’Apple, Safari, maintient solidement sa deuxième place avec 15,01% de parts de marché en France et 17,95% au niveau mondial. L’écart entre les chiffres français et mondiaux (près de 3 points) peut s’expliquer par une pénétration différente des produits Apple selon les marchés. La performance légèrement supérieure de Safari à l’échelle mondiale témoigne notamment de la forte présence d’iOS dans des marchés clés comme les États-Unis et l’Asie.
La bataille des challengers : Edge et Firefox
Microsoft Edge et Mozilla Firefox se livrent une bataille particulièrement serrée sur le marché français, avec respectivement 5,51% et 5,47% des parts de marché. Cette quasi-égalité en France contraste avec la situation mondiale, où Edge (5,2%) distance nettement Firefox (2,54%). Cette différence notable suggère un attachement particulier des utilisateurs français à Firefox, probablement en raison de son engagement historique en faveur de la protection de la vie privée et du web ouvert.
Les acteurs de niche : Samsung Internet et Opera
Samsung Internet et Opera occupent les dernières positions du classement, avec des parts de marché relativement modestes. En France, Samsung Internet capture 2,4% du marché, légèrement plus que sa présence mondiale (2,24%), tandis qu’Opera affiche 1,75% en France contre 2,11% au niveau mondial. Ces chiffres reflètent des stratégies de niche réussies, particulièrement pour Samsung Internet qui bénéficie de son intégration native sur les appareils de la marque.
Les implications pour l’avenir du web
Cette répartition des parts de marché soulève plusieurs questions importantes pour l’avenir du web. La domination écrasante de Chrome, bien que témoignant d’une certaine standardisation bénéfique pour les développeurs, pose des questions en termes de diversité et d’innovation dans l’écosystème web. Le maintien d’alternatives viables comme Safari, Edge et Firefox reste crucial pour garantir un web ouvert et compétitif.
La relative stabilité des parts de marché entre la France et le monde suggère une globalisation croissante des usages numériques, tout en maintenant certaines spécificités locales, comme l’attachement français à Firefox. Cette situation reflète un équilibre délicat entre standardisation mondiale et préférences régionales.
En résumé
Le paysage des navigateurs web en 2025 reste marqué par une forte concentration autour de Chrome, mais maintient une diversité importante avec des acteurs aux positionnements distincts. Cette configuration du marché, entre domination et pluralité, façonne profondément l’évolution des standards web et l’expérience des utilisateurs. L’enjeu pour les années à venir sera de préserver cette diversité tout en garantissant une expérience web cohérente et performante pour tous les utilisateurs.